Dès mes premières expériences dans la thérapie et le developpement personnel, j’ai pu constater à quel point l’art pouvait etre un outil formidable pour apprendre à se connaître avec sincérité et se libérer de ses chaînes !!
En effet, symboliquement et physiologiquement on sait que le cerveau gauche correspond au cerveau logique, rationnel, le mental en quelque sorte. Alors que le cerveau droite lui correspond plus au cerveau intuitif, émotionnel. Ainsi en faisant appel à ce dernier l’approche thérapeutique est plus pertinente.
A travers l’art nous ressentons, nous percevons, nous nous rapprochons de ce qui a de plus authentique chez nous.
Père de la psychologie analytique, le psychiatre Carl Gustav Jung encourageait déjà ses patients à entreprendre un voyage intérieur destiné à leur permettre de devenir pleinement eux-mêmes. Ce processus, appelé individuation, consiste en l’exploration des 3 composantes du psyché : le conscient, l’inconscient personnel, mais aussi (et c’est l’une des principales caractéristiques de l’analyse jungienne) l’inconscient collectif. C’est sur la base de cette dernière composante, que Jung établira 12 archétypes de personnalité.
Un archétype se définit comme un symbole primitif universel, appartenant à l’inconscient collectif.
Ses recherches le mènent alors à considérer qu’il existe, aux côtés de l’inconscient individuel façonné par les expériences personnelles de l’individu, un “second système psychique de nature collective, universelle et impersonnelle qui est identique chez tous les individus”. Cet inconscient collectif constitue une forme d’héritage composé de l’ensemble des modèles de pensées universels, partagés par toute l’Humanité, à travers l’espace et le temps.
Je partage le point de vue de Jung, pour qui la liberté intérieure ne peut s’atteindre qu’à travers notre processus d’individuation, qui doit conduire à l’émergence du Soi. Partir à la rencontre de ses archétypes nous permet de traverser les différentes étapes de notre individuation :
La phase de survie
Également appelée phase d’adaptation, elle correspond principalement à l’enfance et à l’adolescence. Durant cette période, nous avons tendance à adapter notre comportement à ce qui est attendu de nous, et à créer un personnage qui ne reflète pas la totalité de notre Être.
Le temps de la différenciation
Étouffé par le personnage que nous avons créé, nous nous sentons à la fois berné et enfermé dans la peau d’un imposteur. Nous sommes peu à peu rattrapés par notre “ombre”, qui commence à manifester le souhait de s’exprimer.
La phase de construction
Poussé par l’émergence de l’ombre, le personnage que nous avons créé se voit contraint de s’effacer peu à peu, entraînant souvent un état de chaos intérieur et extérieur.
L’étape de l’harmonie
C’est le moment de la réconciliation et du dialogue entre les opposés. Prises de conscience et ajustements progressifs conduisent tout doucement à l’apaisement.
Et enfin...
L’individuation ou la réalisation de soi
C’est enfin le bout du chemin vers l’émergence de Soi et la complétude. Grâce à une meilleure connaissance de soi, nous acceptons nos imperfections et nos contradictions. C’est le temps de l’acceptation de soi en tant qu’individu, mais également en tant que membre de la communauté humaine.
Jung disait : “Lorsque nous avons fait l’expérience des archétypes, nous prenons peu à peu notre autonomie en les comprenant et découvrant ces valeurs en dedans de nous”. Identifier ses archétypes permet en effet de mieux se connaître, et de prendre objectivement conscience de ses forces et de ses faiblesses.
Mais, se familiariser avec ses propres archétypes, c’est également le moyen de comprendre comment s’appuyer sur chacun d’entre eux pour en tirer le meilleur parti. Il est ainsi intéressant d’être capable de déterminer lequel d’entre eux est le plus adapté à telle ou telle situation que chacun est susceptible de rencontrer au cours de sa vie.
Modalités pratiques: